Il aura fallu 7 matchs aux Hawks pour mener à terme cette confrontation dantesque face aux Sixers qui n’auront pas réussi à tenir cet effectif d’Atlanta. Trop de raté, disparition de Ben Simmons, ou mauvais coach ? La sortie prématurée de cette équipe de Philadelphie attendue en finale de conférence, laisse énormément de questions en suspends….
Une saison régulière à double vitesse
Les Hawks avait pourtant mal commencer la saison régulière avec seulement 14 victoires pour 20 défaites. Cependant quand le petit chef de l’équipe, Trae Young, parle, les autres écoutent. D’après lui la faute venait principalement de son coach Lloyd Pierce pas assez bon et mauvais dans ses rotations. Il ne fallait pas en dire plus pour que les dirigeants décide de son renvoi pour le remplacer par Nate McMillan. C’est alors que se déroule l’éclosion de l’équipe que l’on à pu voir durant ces play-offs. Un collectif léché, une attente parfaite sur le terrain carburé par une soif de victoire démesuré. Les résultats vont se voir dès la suite de cette saison régulière avec un bilan finale 41 victoires pour seulement 31 défaites. Cette équipe d’Atlanta n’attends donc qu’une seule chose, montrer à tout le monde leur nouveau visage.
Les Knicks ? Aucun problème
Dès la première série, ils impressionnent par leur défense face au MIP en titre, Julius Randle. Malgré tous les efforts possibles, il n’aura pas l’occasion de peser dans aucun des matchs. Basé sur leur défense de barbelés, lorsqu’il faudra faire la différence en attaque cette équipe de New York verra ses limites. On ne peut pas vraiment les blâmer après une saison aussi inattendu que formidable.
Ils échoueront face à un travail d’équipe remarquable, néanmoins celui qui mène la danse c’est bien Trae Young. Un véritable récital avec 29 points, 2,8 rebonds et 9,8 passes de moyenne sur toute la série. Rien n’effraie le jeune meneur de seulement 22 ans qui se languit devant les supporters des Knicks criant tous les mots possibles ressemblant de près ou de loin à des insultes. Bien au contraire, et il n’aura suffit que de 5 matchs aux Hawks pour se défaire des Knicks pourtant rempli d’espoir.
Un adversaire à leur taille
Seulement leur prochain adversaire n’a pas la même carrure que celle de ces Knicks. Les Sixers était l’une des équipes favorites pour le titre NBA et après une saison de MVP de la part de leur pivot Embiid, on s’attendait à une série difficile pour les deux équipes mais gagné par Philadelphie. Et pourtant, les Sixers se verront envoyer pour un game 7 rêvé se déroulant chez eux au Wells Fargo Center. Chaque match sera d’une intensité folle et on se rends les coups de chaque côtés. Les hommes de Joel Embiid étaient à prêt à se battre malgré que leur capitaine soit blessé à la jambe.
Cependant le match 5 sera un réel tournant dans la série et fera douter tout le monde de la capacité des Sixers à gagner face aux Hawks. Après avoir été mené de 22 points, Atlanta va réussir à revenir au score grâce au travail du banc et d’un certains Lou Williams arrivé en cours de saison. L’exploit était trop beau et ils arriveront à décrocher la victoire pour forcer Philadelphie à devoir jouer un 6ème match à élimination. Ils le gagneront à Atlanta sans y avoir perdu quelques plumes et ne feront plus le poids pour un match 7 à domicile. Le grand fautif a été désigné par beaucoup, que cela soit ses coéquipiers et son coach indirectement ou par le public. Son nom ? Ben Simmons.

Le fautif ?
Meneur le plus grand de l’histoire de la NBA avec ses 2m11, sa défense est son gros point fort. Il peut tenir des jeunes meneur comme des pivots sans aucun soucis. Cependant, il est difficile de faire la différence en NBA sans avoir de shoot. Les Hawks se serviront de cela pour monopoliser la défense sur d’autres joueurs bien plus dangereux et montreront les faiblesses de Simmons. Le blâmer est assez facile après coup, mais il n’est pas le seul à s’être montré mauvais si ce n’est inutile, son coach étant l’un des facteurs de la remontée durant le Game 5. C’est donc vers des finales de conférences que les Hawks s’envolent, une place que l’équipe n’avait pas vu depuis 2016. La route a été dure et le prochain adversaire va être encore plus dangereux que l’ancien, ce sont maintenant aux Bucks de défier cette équipe d’Atlanta.
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