Les oeuvres avaient été volées par l’Empire colonial en 1892.
Le Bénin s’apprête à récupérer ce qui lui revient de droit. Comme annoncé par la chaîne britannique BBC, pas moins de 26 oeuvres d’art – majoritairement des sculptures – devraient quitter le sol français dans les semaines à venir. Un transfert qui fait suite à une annonce du Président Emmanuel Macron.
Cette décision découle de la publication d’un rapport d’experts. Celui-ci statuait sur la présence non-justifiée de trésors nationaux du continent africain étalés dans les musées français. En l’espèce, le musée du Quai Branly qui exposait les oeuvres en question. Il y a quelques années, des officiels béninois avaient réclamé le rapatriement des oeuvres. Suite à l’établissement d’une commission réunie à cet effet, le chef de l’exécutif a ordonné le retour des oeuvres, « sans délai ». Il a par ailleurs ajouté qu’il espérait « une possible circulation future des oeuvres dans le but d’organiser des expositions, des prêts, et d’ultérieures coopérations ».
Après authentification, les experts ont identifié les 26 pièces comme appartenant à l’ex-Royaume du Dahomey, correspondant à l’actuel Sud-Ouest du Bénin. Elles auraient été subtilisées en 1892, par l’usage de la force.
On estime à des milliers d’oeuvres le nombre d’acquisitions ainsi perpétrées par l’empire colonial. Une majorité des 46 000 oeuvres exposées au Quai Branly répondraient à cette logistique impérialiste.
La France n’a malheureusement pas un rôle précurseur dans ces décisions. En effet, d’autres pays européens avaient déjà rendu il y a plusieurs années une quantité importante d’oeuvres nigérianes.
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