Hier soir au CNOSF, la judokate Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït-Saïd ont été désignés porte-drapeau. Chez les paralympiques, Stéphane Houdet et Sandrine Martinet mèneront la délégation française.
Lundi 5 juillet au CNOSF, Clarisse Agbegnenou et Samir Aït-Saïd porteront les athlètes français lors de JO de Tokyo. Du côté des paralympiques, le public a choisi la judokate Sandrine Martinet et le tennisman Stéphane Houdet pour représenter la France. Ils succèdent à Teddy Riner porte-drapeau à RIO en 2016.
C’est la première fois que deux binômes homme-femme sont sélectionnés à la tête de la délégation. Ce format est adopté en 2020 par le CNOSF (Comité National Olympique du Sport Français) et le CIO (Comité International Olympique). 12 athlètes étaient en lice pour être porte-drapeau. Renaud Lavillenie, Florent Manaudou et Mélina Robert-Michon faisaient partie des candidats au titre.
Clarisse Agbegnenou : Palmarès XXL et athlète engagée
Finalement, les ambassadeurs ont élu Clarisse Agbegnenou chez les femmes. Elle a devancé Mélina Robert-Michon. La judokate possède un palmarès XXl. Elle est 5 fois championne du Monde et 6 fois championne d’Europe en moins de 63 kilos. Clarisse Agbegnenou est la judokate française la plus titrée. Elle tentera de décrocher l’or olympique cet été. À Rio, elle termine deuxième de sa catégorie. En dehors du tatami, elle s’engage. Elle lutte contre les violences sexuelles dans le sport. En 2019, elle a été marraine de « Sport féminin toujours ». Cette opération vise à donner de la visibilité aux sportives dans les médias et à lutter contre les discriminations et les stéréotypes.
Samir Aït-Saïd : Un revenant
Chez les garçons, le perchiste Renaud Lavillenie (Ex-recordman du Monde) était favori pour porter la France lors de la cérémonie d’ouverture. Mais Samir Aït-Saïd a décroché le sésame. Le gymnaste a un parcours particulier avec les Jeux Olympiques. En effet, il a plutôt la poisse le champion d’Europe des anneaux (2013). Avant Londres 2012, il est victime d’une blessure qu’il l’empêche de participer à sa 1ère olympiade. 4 ans plus tard à Rio, Samir Aït-Saïd se fracture le tibia-péroné lors du saut de cheval. L’image est violente et tout le monde se souvient de ce moment douloureux.
Après cette blessure, le gymnaste revient déterminé pour retrouver son niveau. Tout d’abord, il finit 4ème des anneaux aux championnats du Monde en 2017. Il arrache toujours dans la même épreuve la médaille de bronze en 2019. À la suite de son résultat, il se qualifie pour les JO de Tokyo.
Samir Aït-Saïd devient le premier gymnaste porte drapeau de la délégation française.
Discussion about this post