Léa est une jeune businesswoman accomplie, elle dirige sa propre agence de modèles « Frenchies models ». Elle est parvenue à être une référence sur les réseaux.
En effet, Léa a débuté sa carrière en tant que modèle photo à travers différents projets shootings. À cela, elle y a corrélé les études. Au départ, en faisant une licence humanité et sciences humaines.
Elle suit à présent un master en première année en entreprenariat et innovation lui permettant d’acquérir plus de connaissances et de compétences pour diriger et conduire à bien son agence aujourd’hui. Sa carrière a démarré sur « un coup de tête », elle monte son propre business, sans savoir que ça allait prendre beaucoup d’ampleur.
De plus, elle a su faire décoller sa carrière de par ses contacts et le réseau qu’elle a pu créer : « j’avais pas mal de contacts. Lorsqu’on m’appelait pour des clips, on m’a souvent demandé de ramener des copines avec moi ». Une expérience qui lui a permis de s’imprégner du métier dès le début, en accumulant les connaissances sur le terrain.
Au départ, Léa a toujours préféré travailler avec des filles et surtout avec les mêmes modèles. Mais pas que… À partir de 2018, elle décide d’intégrer des garçons au Frenchies-models.
La directrice de l’agence Frenchies-models essaye d’avoir une grande équipe composé de diverses artistes : « Essentiellement, je travaille avec des modèles, mais on essaye d’avoir des comédiens, danseurs, micro-influenceurs ».
Léa et ses Frenchies-models collaborent avec tous type de profils permettant de créer du lien ainsi qu’une grande diversité dans son agence.
La jeune femme est contactée la plupart du temps pour des modèles, mais parfois pour d’autres demandes : « Il m’arrive aussi d’être contacté, pour trouver des maquilleuses professionnel ou encore des vidéastes ».
Quels sont les avantages et les inconvénients dans la création de sa propre agence ?
« Grâce à mon statut d’auto-entrepreneur, je me sens beaucoup plus libre et indépendante en étant mon propre patron. Je peux aménager mon emploi du temps comme je le souhaite. De plus, en tant que bookeuse et directrice de casting, j’ai pu me créer un réseau et découvrir de nombreuses choses sur le métier. Cependant, mon emploi du temps n’est pas établi à l’avance, donc mes jours de repos ne sont pas prédéfinis par exemple. Parfois, je peux avoir des projets pour le lendemain ou encore lorsque les modèles font du mauvais travail, c’est mon image qui en prend un coup. Sans oublier le fait que c’est un milieu masculin à la base, et en tant que femme parfois mon statut de femme n’est pas pris au sérieux. »
Vous rencontrez des difficultés ou des problèmes au quotidien, si oui lesquelles?
« Auparavant, j’avais un associé, donc c’était plus facile vu que c’était un homme. À présent, je suis seule, donc je peux rencontrer des complications. Par exemple, la drague sur les tournages et j’en passe. Dans les choix que j’entreprends, c’est la réputation de mon agence qui se joue. Même au sein dans ma vie privée, j’essaye aussi de faire attention, pour ne pas me faire remarquer ou attirer les mauvaises rumeurs. »
« Ensuite une chose incroyable, lors de la création de mon agence, certains de mes proches et de ma famille ne m’ont pas soutenu, ce sont plutôt des inconnus qui l’ont fait. J’ai créé mon agence en couple et pendant ces 2 ans de création, mon ex n’a été d’aucun soutien, au contraire, il trouvait que mon projet était de la » MERDE » et n’y croyait pas du tout, au point de me faire hésiter et me donner envie d’arrêter. »
« Dans les difficultés, le fait que les clients/modèles ne respectent pas vos conditions d’agence n’aide pas, donc il est important d’être lié par un contrat avec les différents clients/modèles, car sans ça, beaucoup d’opportunités peuvent vous passer sous le nez s’ils décident de passer en direct et non par l’agence. »
Comment vous manager votre vie au quotidien ? Est-ce compliqué de jongler entre votre vie professionnelle et vie personnelle ?
« Certes, j’ai acquis une notoriété au fil du temps, mais j’essaye de rester moi-même dans ma manière d’être avec les clients et mes modèles. Je suis sociable et naturel pour que les gens voient que je suis la même et que je ne change pas en fonction du contexte. Après… Je pense que si j’acquiers encore plus de notoriété, ça risque d’être compliqué de jongler entre les deux. Au sein de mon équipe, j’essaye de gérer au mieux les aléas. Je préfère que les modèles soient honnêtes pour instaurer une confiance. Je tolère deux retards dans le mois, pour garder une bonne image de mon agence. C’est pour cela qu’il faut toujours garder son sang-froid, même lorsque ça ne va pas.»
Aurez-vous des conseils à donner aux jeunes filles qui souhaitent également établir un projet similaire au vôtre. Vos 3 conseils majeurs ?
« Pour moi, il faut être passionnée et très organisé pour ne pas se perdre dans les projets et justement s’adapter facilement à la clientèle. Il faut également garder son sang-froid avec les clients et ne surtout pas négliger les personnes qui nous ont aidés. »
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer également sur les réseaux ? Un élément déclencheur-particulier ?
« J’ai toujours aimé être sur les réseaux, car je suis de nature très active. La visibilité que j’ai obtenu grâce à mon compte personnelle m’a permis de lancer mes projets. Le fait de diriger mon agence à travers les réseaux me plait, je suis très souvent sur mon téléphone. Je reçois également de nombreuses demandes de modèles ou pour des démarches de projets via les réseaux justement. C’est vraiment mon outil de travail au quotidien. »
Qu’aimeriez-vous entreprendre ou faire évoluer par la suite, des projets en cours ?
« J’aimerais me lancer dans la production à court terme. Aussi, qu’on me sollicite en tant qu’assistante de production par exemple. De plus, ça m’intéressait de me positionner dans le domaine international, car j’ai des contacts un peu partout dans le monde. Que ce soit à Londres, Dubaï en passant par les Antilles notamment. »
Comment faites-vous pour développer votre auto-business sur Instagram et ainsi avoir de la visibilité ? Quelle image voulez-vous renvoyer de votre entreprise à travers les réseaux par exemple ?
Pour attirer la visibilité des internautes, il faut être très actif et ne pas hésiter à poster souvent sans oublier de parler avec sa communauté. Et ne surtout pas oublier les hashtags. Il faut être organisé et soigner sa mise en page à chaque fois. Lorsque on observe mon agence, j’aimerais qu’on observe cette diversité dans l’ensemble de mes modèles. L’objectif est qu’on délaisse les stéréotypes et qu’on offre une chance à tout le monde. J’aime travailler avec des modèles atypiques par exemple.
Quelle audience ciblez-vous ? Quelle est la typologie des clients ?
« Mes clients se ressemblent, mais on retrouve tout de même des divergences. Mon agence était connu pour des clips, mais j’essaye de me tourner à présent dans des projets mode ».
Est-ce que vous êtes en contact avec les artistes directement ou vous passez par des intermédiaires ?
« Ça dépend des jours, le plus souvent, je passe par des intermédiaires, surtout quand il s’agit des artistes connues. Après, les artistes ayant moins de visibilité, je passe par eux directement. Je me suis déjà entretenu avec Niro, il avait choisi deux modèles pour un clip. Il était très sociable et gentil et ça fait plaisir !
Vous faut-il l’approbation des artistes sur les modèles choisies pour eux ?
« Les artistes ont leur mots à dire, car c’est eux qui choisissent les modèles. J’envoie des modèles et c’est eux qui ont le dernier mot, sur la décision finale. Cependant, ils n’ont pas toujours le temps. Ils sont occupées la plupart du temps donc la production peut choisir à leur place »
Quelles sont vos missions sur une journée les Frenchies-modèles, pouvez-vous nous raconter une journée de 24 h ?
« Je n’ai pas de journée prédéfinie, tout dépend du programme. Je suis en déplacement, souvent, je passe des journées sur les tournages. J’essaye aussi de poster sur les réseaux, démarcher des clients. Je passe aussi des entretiens téléphoniques. Chaque journée est différente et je suis toujours mobile, c’est important pour se défaire de la routine »
De quelle manière vous vous voyez dans 10 ans ?
« Pour l’instant, j’ai du mal à me visualiser dans 10 ans ! Mais j’espère avoir réussi dans mes projets, et m’impliquer le point international. Pourquoi pas avoir des contacts un peu partout pour justement m’émanciper encore plus, et me créer un plus gros réseau ».
La crise sanitaire a impacté votre travail, si oui, pourquoi ?
« Oui, la crise a impacté mon travail sur plusieurs facteurs. De nombreux projets ont été annulés. Les rendez-vous ne se font plus de la même manière, j’ai dû créer des réunions zoom, mais on a perdu le côté humain. Les prestations ont été mises de côté. Mais je trouve des solutions, surtout lorsque ça concerne les sessions de recrutement. J’ai le besoin de voir directement les modèles, dans des show-rooms ou les locaux d’un ami photographe. Ou les locaux d’un ami photographe. »
À présent, à chaque fois que vous verrez un clip avec des modèles féminins dedans, vous pouvez être sûr que Léa et ses Frenchies- models font partie du projet ! En effet, son agence de modèle met en avant la diversité et défait les stéréotypes. Elle offre l’opportunité à tous, malgré nos différences.
- Je Alors si vous aussi vous êtes intéressé par cet univers là et que vous souhaitez y faire part n’éhsitez plus les Frenchies models sont là pour vous.
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