Fort de son premier EP « Esquisse » sorti en 2019, Rachelle Allison revient avec une ode à la femme mélangeant, amour, sensualité et révolte prénommée « Si j’étais pire ». Composé de 10 titres, l’EP à pour ambition de casser les tabous autour des femmes derrière des rythme de pop-urbaines et des sonorités caribéennes. L’artiste guadeloupéenne à la volonté de toucher un public plus large tout en rappelant ses origines l’ayant beaucoup inspiré. Un projet ambitieux porté par une voix harmonieuse et des artistes transportés dans le monde de Rachelle Allison. Nous pouvons y retrouver Meryl, Jok’Air, Matieu White, Lucity, Bawbi Gucci ou encore Chanel. Une recette qui promet énormément pour cette artiste voulant faire son trou dans le paysage musicale de l’Hexagone et bien au-delà.
Qui est Rachelle Allison ?
Originaire de Basse-Terre, Rachelle Allison est influencé par de nombreux styles musicaux, rythm and blues, reggae, dancehall, rap, etc. Pourtant baigné dans la musique, elle décideras de partir faire ses études sur le continent. Après l’obtention de son diplôme, elle revient sur son choix. Elle décide de retourner en Guadeloupe pour sa passion qui est la musique. Un choix gagnant avec la création en 2019 après plusieurs singles, de l’EP « Esquisse » qui lui offriras de la visibilité.
Sans surprise vu la qualité d’un premier projet comme celui-ci. Des mélodies entraînante avec une voix aussi cristalline que singulière ne pouvant que plaire à son public. Elle profiteras de ce projet pour commencer à marquer son style. Elle parlera d’amour, de son île et d’honorer la femme. Déjà accompagné par plusieurs feat de Yung Feez, Lycinais Jean, Lorenz et Meryl, l’artiste sait ce qu’elle fait et cela se voit dans les chiffres. Avec près de 60 milles auditeurs chaque mois, Rachelle Allison touche un public plus large en passant par le continent, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada. De quoi permettre à son public de rêver et d’attendre impatiemment un second EP.
La naissance de son projet
Le succès, elle le retrouve dès l’année d’après en 2020 grâce à plusieurs morceau en collaboration avec Matieu White comme « Pitché », « Famn Sé Dyab » ou encore ses Dyab Talk sur instagram. Mais c’est avec son invitation au planète rap de Méryl qu’elle suscite un réel engouement du public après son interprétation de Famn Sé Dyab au micro de Skyrock.
Seulement, confinement oblige, Rachelle Allison ne peut pas faire la promotion de son titre comme elle le voudrait ou créer de la musique correctement. C’est de cette frustration que né le deuxième EP « Si j’étais pire » sorti ce vendredi 28 mai. Elle y parleras de son île, de l’amour mais surtout son ambition de casser les tabous envers les femmes. Pour ceci elle compare habilement des situations où les femmes sont systématiquement jugés de façon négatives alors qu’elles sont normalisés pour les hommes. Un sujet porté par le titre phare « Famn Sé Dyab » expression antillaise signifiant « La femme est le diable ». Mais les difficultés ne s’arrête pas là, produisant ce projet en Guadeloupe au studio HMC, les collaborations ont parfois été difficiles et réalisé à distance. Malgré les complications, Rachelle Allison nous délivre une prestation superbe et maîtrisé du début à la fin.
L’EP « Si j’étais pire » est dès aujourd’hui disponible sur toutes les plateformes de streaming. Avec le clip « Ma petite » en collaboration avec Méryl à 17h qui n’attends que vous !
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