Le rappeur Ademo fait parti du groupe PNL, en duo avec son frère. Il devait comparaître pour « usage de stupéfiants », « outrage » et « rébellion ». Cela suite à une altercation avec la police en septembre dernier. Cependant, Ademo ne s’est pas présenté à l’audience. Il a préféré se faire représenter par ses avocats. La défense d’Ademo a plaidé pour que l’audience se tienne à huis clos, pour « la sérénité des débats ». Toutefois, cela lui a été refusé En outre, la présidente a ordonné un supplément d’information sur un point de procédure lié à l’anonymisation de l’identité des quatre policiers dans le dossier. Par ailleurs, trois d’entre eux étaient d’ailleurs présents dans la salle ainsi qu’une quinzaine de fonctionnaires venus en soutien.
Effectivemment, le 5 septembre, le rappeur Ademo de son vrai nom Tarik Andrieu, a été interpellé dans le 14e arrondissement alors qu’il se baladait avec son enfant et sa compagne. Il aurai été repéré en train de rouler une « cigarette artisanale » dont se dégageait une « forte odeur caractéristique du cannabis ». De plus, selon le récit des fonctionnaires, Ademo se serait rapidement montré insultant et agressif verbalement, se débattant alors que l’un d’eux tentait de le menotter. Il a finalement passé vingt-quatre heures en garde à vue. Nous en saurons plus sur ce qu’il adviendra le 14 avril prochain.
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