La série Extracurricular est réalisée par Kim Jin-Min pour Netflix, cette série de 10 épisodes de 50 minutes nous présente l’archétype du lycéen Ji Soo qui travaille bien à l’école n’ayant que pour but de réussir et d’avoir une vie banale comme les autres.
Cependant sous ses allures de garçon renfermé ce jeune homme est en réalité proxénète. Son activité extrascolaire ? Il organise et protège les rendez-vous des jeunes prostitués. Il fait travailler notamment une fille de sa classe Min-Hee, un personnage plein de détresse et très attachante.
Bien que les actes sexuels soient hors champs, le sentiment de mal à l’aise prend place face à la situation malsaine d’une enfant qui tombe dans les rouages de la prostitution : « Sans ce travail, je ne suis rien ! », se défend Min-Hee quand on lui parle d’arrêter.
De plus, se faisant appeler « tonton » tous le monde ignore son identité même Monsieur Lee, l’homme qui s’occupe de la sécurité si les rendez-vous se passent mal. Mais alors, tout va basculer lorsque Gyuri une fille dite « populaire » de sa classe s’intéresse à lui et découvre son secret, elle le fait d’abord chanter avant de former avec lui un duo de choc.
Effectivement dans Extracurricular, les personnages paraissent de plus en plus complexes au fil des épisodes. On peut s’apparenter au mécanisme du triller par la tension psychologique qui prend place. Bien qu’on ne puisse prédire la suite des évènements, on ressent tout de même des sentiments tels que la tristesse, la colère, l’empathie ou bien même le dégout durant certaines scènes.
D’une part, notre anti-héros Ji Soo et sa coéquipière avec qui la relation est ambigu Gyuri n’ont aucune conscience de leurs actes. La mise en relation entre la fille et le client passe par un téléphone ce qui « déconnecte » de la réalité. Ces adolescents se rendent-ils compte qu’ils exploitent sexuellement leurs camarades de classe ? D’autre part, ce drama coréen osé et atypique nous dépeint une jeunesse a l’abandon entre détresse psychologique et froideur inhumaine.
Bien que les actes sexuels soient hors champs, le sentiment de mal à l’aise prend place face à la situation malsaine d’une enfant qui tombe dans les rouages de la prostitution : « Sans ce travail, je ne suis rien ! », se défend Min-Hee quand on lui parle d’arrêter.
Loin d’une série pour adolescent, aussi choquante que palpitante mais aussi émouvante. Elle arrive juste après l’explosion en Corée du Sud du scandale de la découverte d’une « chat room » diffusant des vidéos à caractère sexuel et sadique. Des lycéens sont impliqués en tant que victimes et suspects.
Une fin de saison qui laisse les portes ouvertes pour une suite. La saison 2 de Extracurricular, très attendue reste encore à être confirmé prochainement.
N’oubliez de Follow BLOW sur instragram pour suivre toutes l’actualités
Discussion about this post