Pour Zara, un nouveau modèle économique s’impose pour continuer à prospérer
L’entreprise de fast fashion Zara, propriété d’Inditex, a pris un virage économique intéressant pour faire face à la crise. Alors que les ventes par Internet ont largement augmenté, l’entreprise annonce dépenser 3 milliards d’euros dans l’électronique.
Le deuxième trimestre s’annonce plutôt bon pour la marque Zara. Une des principales chaînes de vêtements veut atteindre un nouvel objectif après la difficile phase du confinement et de la crise sanitaire. En effet, pendant la crise, la plupart des grands magasins de vêtements ont constitué leur chiffre d’affaires grâce à la vente en ligne. Zara a alors annoncé réduire son stock en magasin de 19% notamment vers fin juillet. Pour le premier trimestre, la même chaîne publiait une perte de 409 millions d’euros. Zara, désormais une sous-société du géant Inditex, désire investir 3 milliards d’euros dans l’électronique, selon les déclarations du président d’Inditex, Pablo Isla.

Au deuxième trimestre, des déclarations semblables ont été annoncées. L’investissement pour la vente par Internet s’échelonnait alors à 900 millions d’euros en pleine crise, en mai. Zara souhaitait également procéder à une réduction de ses magasins au profit des plus grands et mieux situés ainsi qu’à l’achat sur Internet. Cette démarche pourrait permettre à l’entreprise de réduire du stock en magasin, un de ses points faibles en tant qu’industrie de fast-fashion. Malheuereusement, le stock est à la fois, un désastre économiquepour le gâchis qu’il produit mais aussi environnemental, pour les micro-particules libérées par les vêtements qui sont jetés.

Pour les autres entreprises, le coût des pertes ont été aussi énormes. H&M, la chaîne suédoise avait annoncé au trimestre 2 une perte de 610 millions d’euros avant impôts. Cette même entreprise a d’ailleurs récemment rompu un contrat avec une usine chinoise accusée de travail forcé sur des Rohyngas.
Discussion about this post