Festival majeur de la culture urbaine en France, l’Urban Week Paris la défense revient pour une sixième année. Au programme, toujours plus d’artistes à découvrir, malgré la mise en place de mesures sanitaires stricts.
Six ans. Cela fait six années que le festival Urban Week pose ses valises et ses bombes de peinture à la Défense, à Paris. Le festival a toujours le même objectif : faire vivre ce territoire, au-delà des habitués du quartier et des salariés qui y passent tous les jours, comme le dit Georges Siffredi, président du département des Hauts-de-seine et de Paris la Défense.
En 2019, ce sont plus de 80 000 festivaliers qui se sont retrouvé pour cette messe du street-art. Cette année, à cause du Covid-19, le nombre sera moindre, mais les organisateurs s’attendent à voir du monde.
On trouvera donc des distributeurs de gel hydroalcoolique en libre-service partout sur les différents lieux où le festival se tient, que se soit près des artistes ou sur les stands de street-food. Il y aura également une jauge de fréquentation, pour éviter de trop forts attroupements, des équipes de désinfections et, bien entendu, le port du masque sera obligatoire.
L’Urban Week voit toujours plus grand
Comme à son habitude, le festival Urban Week ne fait pas dans la demi-mesure quand il s’agit de présenter la culture urbaine au plus grand nombre. Sur les 6 500 m² du festival, on trouve, des performances sportives (6), des créateurs (24 au total) et une quinzaine de street-artistes venant du monde entier.
Cette quinzaine d’artistes feront du graff en live, dès le premier jour, soit le 16 septembre. Le graffeur mis en avant est Scaff, un artiste français, spécialisé dans l’illusion. Il peint des animaux, pour la plupart dangereux, de manière hyper-réaliste. De cette façon, le public peut se mettre en scène avec les œuvres, dans des scènes de quasi-épouvantes, avec ces animaux.
Parmi les artistes, on trouve aussi Gera1, un Grecque, qui se concentre sur le glitch. C’est-à-dire une aberration chromatique qui fait perdre de vue la dimension dans laquelle on se trouve. Ses œuvres sont extrêmement colorées.
Seront aussi présent le portugais Huariu, qui s’amuse à peindre, en pixel, les anciens, les peuples qui n’intéressent pas les Européens et qui pourtant souffre, ou encore le pionnier du graffiti italien Raptuz. À voir, en outre, le français Xcuz, la Russe Anna Conda, l’allemand Bond Truluv ou l’espagnol Kraser.
Du sport et des créations à l’honneur
Le but de l’Urban Week est de faire connaître et comprendre au plus grand nombre cette culture urbaine. Ne pas lui faire creuser des fossés entre les générations, mais de lui faire construire des ponts. Et quoi de mieux pour rejoindre les générations que le sport. Les 16, 17, 19 et 20 septembre, seront présentées différentes compétitions de différents sports.
Tout d’abord, Manu Bassova, pro rider et champion de rance 2010 de BMX présentera, le 16 septembre, toutes les deux heures des performances sur sa discipline. Une autre performance aura lieu le lendemain. Elle sera effectuée par le champion du monde et champion d’Europe de skateboard Benjamin Garcia.
Le sport collectif n’est pas en reste, car il y aura deux compétitions de basket 3×3. Pour les non-connaisseurs, le basket 3×3 est du basket, plus moderne, plus jeune et plus fun. C’est le sport urbain en vogue, car plus spectaculaire et moins contraignant. De plus, le championnat d’Europe aura lieu l’an prochain à La Défense.
En clôture de festival se tiendra une compétition de skateboard. Mais l’un des éléments important de cette édition est l’Allée des Créateurs. Cette fois, c’est en partenariat avec le label « La fine équipe ».
Ce sont 24 créateurs qui seront présents durant les quatre jours du festival pour présenter leur travail. Privilégiant les initiatives made in France et éco-responsable, on y trouve aussi bien de la maroquinerie, du prêt-a porter, des bijoux ou des cosmétiques. Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l’Urban Week.
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