La nouvelle loi japonaise sur le droit d’auteur a été le coup de grâce pour les sites d’anime et de manga
La loi qui restreint le contenu illégal sera en vigueur en janvier 2021. Malheureusement, l’équipe de KissManga et KissAnime ont annoncé la dissolution de leur site pirate. Deux gros noms du streaming d’animé et de manga tombent.

C’était le 15 août. Le gouvernement japonais a annoncé la destruction des deux sites les plus populaires de contenu manga. L’équipe s’est exprimé à ce sujet : «Tous les fichiers sont supprimés par les titulaires de droits d’auteur. KissManga et KissAnime seront fermés pour toujours. Merci pour votre soutien ☹. Merci pour ces années. » KissAnime et KissManga ont été supprimé vers 6 heures du matin samedi. Sur twitter, les internautes n’ont pas cessé d’exprimer leur peine.
La justice japonaise a tranché
Le 10 juillet dernier, une histoire semblable s’était déroulée. La police arrête un homme, du nom de Romi Hoshino, aux Philippines et qu’ils présument coupable de diriger le site « Manga-mura ». Un site pirate d’animés et de manga illégal. L’homme, plus connu sous le nom de Zakay Romi, avait enregistré une perte de vente de 2,54 milliard d’euros avec le fermeture de son site. Le gouvernement philippin avait déclaré que c’était la pire violation de l’histoire de la loi japonaise sur le droit d’auteur. Mais ces avertissements ne concernent pas seulement les exploitants. Selon la justice japonaise, les consommateurs de ces sites encourent une peine de 5 ans de prison et une amende de 5 millions de yens, soit 39 000 €.
Alors que la culture japonaise déferle sur la France, les animés et les mangas sont sans doute les éléments culturels japonais que nous consommons le plus. En France, la vente de manga représente environ 354 millions en 2018. Aux Etats-Unis en 2016, c’était 669 millions selon CNN.
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