Il y a un an de ça, un recruteur de la marque de luxe s’est rendu dans une école de mode et de design en Allemagne. Le travail d’une artiste nommée Tra My Nyugen leur a plu et ils ont ainsi demandé des photos de ses œuvres. Et c’est ainsi qu’il y a quelques jours, Balenciaga publiait une photo d’une moto recouverte de vêtements, sans crédit, ni même de description.
L’étudiante s’est évidemment empressée de raconter l’histoire et de remettre le contexte
Elle avait choisi de draper des vêtements autour d’une moto et d’en faire une « sculpture portable ». Son projet de master mettait en scène la culture de la moto féminine au Vietnam. Il y avait donc dans ses photos et dans ses idées, un héritage culturel qui n’a pas aujourd’hui lieu d’être sur l’Instagram de Balenciaga.
Dans son post qui a été relayé par Diet Prada, elle expose les mails avec les recruteurs de la marque, qui n’ont pas hésité à mentir sur un possible stage contre les photos de son projet. Aucunement, ils n’ont évoqué s’inspirer du travail de l’artiste, c’est donc ainsi un total plagiat.
Morale de l’histoire
Balenciaga publiait aujourd’hui une présumé explication à ce malentendu. La marque réplique qu’il y a aucune inspiration sur Tra My Nyugen et que la team de recruteur et celle des médias ne travaillent pas ensemble et donc ne s’échange pas leur information. Qui croire face à des preuves si évidentes ?
C’est lors de telle histoire que nous pouvons prendre conscience de la place des grandes marques de luxe dans la société. Ainsi que le monopole qu’ils prennent sur le travail des autres. Peu importe le chiffre d’affaire ou la renommé de la marque, plagier la création d’un artiste est punissable par la loi et par la morale. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. L’impact pour des grandes maisons est minime. Il s’agit uniquement de mauvaise publicité qu’ils peuvent cacher avec une très bonne nouvelle collection. Mais quant au travail de cette artiste, il ne se récupère plus et contre son gré, il ne lui appartient plus. Ce qu’il y a de positif de nos jours, c’est que justice est faite par les réseaux. La visibilité d’une telle affaire ne se passe plus seulement dans les coulisses de Balenciaga, mais sur la toile et devant des millions d’utilisateurs.
A lire aussi : J.Cole x Puma : la basket Puma RS Dreamer sort très prochainement
Discussion about this post