L’artiste canadien, qui a sorti son dernier album « After Hours », en mars 2020, vient de sortir le clip du titre, « Snowchild ».
Le clip de « Snowchild » est à la fois lumineux et lugubre. Illustré par le studio black owned D’art Shtajio, dans le clip, l’artiste y continue son odyssée fantastique, dans les grandes villes de ce monde. Après Las Vegas, dans « Snowchild », The Weeknd se retrouve à Tokyo. Dans sa veste rouge et se distinguant par son pansement nasal, l’artiste tombe dans le côté sombre de la ville. Il se laisse aller et se fait avoir par une prostituée, qui l’embarque dans les profondeurs mentales du chanteur. Le clip reconstitue en quelque sorte la carrière et les dernières années du chanteur.
Après Tokyo, on arrive à Los Angeles, plus spécifiquement Hollywood. Le clip est presque mystique, car on voit le chanteur dans sa version animée, combattre ses plus grands désirs et en même temps, ses plus grandes peurs : les femmes. Des femmes qui d’ailleurs sont personnifiées en panthères noires. On distingue des signes ésotériques, une salle digne d’une secte obscure. On comprend que l’artiste affronte ses idées les plus noires.
Au fil du clip, il change et évolue psychologiquement et physiquement, illustrant ses changements musicaux et personnels. Il ressort de ses combats sous sa forme actuel, petit afro et blazer rouge, très triste mais allant de l’avant. Le clip de « Snowchild », toujours animé est plus personnel et étrange. Dans son épopée mondiale, constituant le thème de ses clips, dans « Snowchild », The Weeknd se dévoile plus profondément et sans filtres.
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