Quoi de mieux que le métro, moyen de transport le plus utilisé en ville, pour exposer son art ? Ça Bansky l’a bien compris, et c’est avec une toute nouvelle œuvre que l’artiste revient sur scène, ou plutôt, sur nos murs.
Hier soir Bansky – l’artiste au visage caché – a une nouvelle fois frappé. Sur les réseaux sociaux, une vidéo intrigante est lancée, celle-ci affiche une nouvelle création en plein métro de Londres. Intitulée « If you don’t mask – you don’t get » (Si t’as pas de masque, t’as rien compris), l’œuvre représente des rats dans plusieurs situations. Des éternuements intensifs sur les vitres, des masques en guise de parachute ou encore un rat qui distribue une solution hydro alcoolique, le message est clair : sensibiliser la population aux gestes devenus essentiels, afin de lutter contre la propagation du virus. De plus, le port du masque était depuis quelques temps, un combat soutenu par l’artiste. Son oeuvre en hommage aux soignants a aussi été remarquée en mai dernier.
Des gestes difficiles à respecter
Mais il n’est pas toujours facile de respecter les bons gestes, surtout après 2 mois de confinement. C’est ce qu’a aussi voulu démontrer Bansky en détournant certaines scènes, comme celle du rat qui se fait étouffer par le masque, ou encore le masque-parachute, qui atteste de l’utilisation un peu évasive de ce dernier.
Sur la vidéo, nous pouvons observer le street-artiste en plein action. Transformé en agent d’entretien, ce dernier passe inaperçu parmi les passants. Mais lorsque les pochoirs et les bombes sont sorties, quelques regards inquisiteurs se tournent.
En fin de vidéo, un dernier message qui reste gravé : «I get lockdown, but I get up again» («Je suis confiné, mais je me relève»). Avec en fond sonore, la chanson punk rock britannique : Tubthumping de Chumbawamba sortie en 1997.
L’œuvre a finalement dû être retirée en raison de la politique de Londres « anti-graffiti ». Bansky est bien sûr invité, à recréer son message «dans un endroit approprié», à suivre alors…
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