Jojo’s Bizarre Adventure qu’est ce que c’est ?
Deuxième pays consommateur de manga de la planète. La France a toujours montré depuis l’époque du club Dorothée, un affect particulier vis à vis de la culture japonaise. Si Dragon Ball avait lancé le bal et que One Piece semble prêt à mener sa dernière danse. Jojo est sans conteste le manga qui aura mit le plus de temps à s’imposer chez nous. Car si l’oeuvre a toujours eu un franc succès au sein de la culture web, elle aura attendu la fin des années 2010 pour conquérir le grand public.
Jojo’s Bizarre Adventure est un manga toujours en parution de Hirohiko Araki publié à l’origine dans le Weekly Shonen Jump en 1986. Une époque lointaine, toujours considérée comme l’âge d’or des shônen, ayant vu la naissance de Dragon Ball, Saint Seiya ou Captain Tsubasa.
Bien qu’il soit difficile de résumer le manga sans spoiler. Jojo’s Bizarre Adventure raconte, en huit parties distincts, l’histoire de la lignée des Joestar. Une famille vaillante et pleine de bonté confrontée, malgré elle, à l’opposition aux forces du mal de génération en génération. Chaque partie de la série met en scène des époques, intrigues, lieux & personnages différents. Seul point commun ce sont tous des descendants de Jonathan Joestar, premier protagoniste de l’oeuvre.
Une arrivée trop tardive en France :
Grand consommateur de manga, il est facile d’être frappé par l’importance prise par le marché dans notre culture ces 20 dernières années. En France, les prémisses d’un succès sont enregistrés au début des années 90 grâce à Dragon Ball ou encore Akira. Il se confirmera quelques années plus tard avec l’arrivée de séries tels que Nicky Larson ou Olive & Tom. Avant de connaitre son âge d’or dans les années 2000. Si au japon la Jojo mania n’a pas tardé, il aura fallu près de 30 ans à ce monument pour se populariser en France. Mais alors comment expliquer ce gain de popularité si soudain ?
Un âge dans lequel Jojo fut malheureusement noyé. A l’époque, les amateurs de manga ou d’anime n’ont de yeux que pour San Goku et le Club Dorothée. Jojo est alors réservé à un cercle très fermé de lecteur lors de sa parution en 2002 chez « J’ai Lu ». L’oeuvre souffrira aussi du fait qu’elle ne possède aucune adaptation animé fiable. Hormis une série d’OAV de six épisodes retraçant la partie 3, plus connue pour ses doublages loufoques que par sa qualité de réalisation. Il faudra attendre 2012 et l’adaptation de David Production pour voir la famille Joestar s’ouvrir au grand public.
Un animé taille patron :
Au début des années 2010, le marché de l’animation vit l’une de ses plus grandes expansions. Cette époque se caractérise par l’hégémonie de nombreux animés comme One Piece, ou Full Metal Alchemist Brotherhood. Elle marque également la fin de certains animés et le début d’autres. Parmi ces nouveaux venus, l’adaptation de JBA. Une adaptation qui lancera l’ascension de la série dans la culture populaire.
Là où certains animés misent tout sur la qualité de l’image, David Production aura tout misé sur les codes du manga qu’ils ont adapté. Le studio d’animation offre en 2012 une adaptation collant en tout points à l’univers de Jojo. Que ce soit les thèmes abordés, les combats stratégiques, la psychologie des personnages, les spécifitées de mise en scène, ou encore l’ambiance générale de chaque partie. Toujours accompagné des onomatopées apparentes donnant encore plus de vie à la série. Chaque arc de l’animé nous plonge dans une atmosphère différente, des ambiances distincts qui font de Jojo une oeuvre si particulière.
La partie 1, Phantom Blood, en est d’ailleurs la preuve formelle. L’arc offre en premier lieu des tons colorés présents dans la majorité des shonens avant de passer dans un registre plus sombre à la manière dans un seinen. Jojo se définit alors comme une sorte d’hybride des deux genres totalement inédit, correspondant avec l’image de JBA, une oeuvre inclassable. Le tout couplé aux célèbres « Jojo’s pose » permettant d’identifier entre mille l’oeuvre Hirohiko Araki.
Ajoutons à la forme parfaitement retranscrite, un fond qui aura inspiré des oeuvres iconiques tels que Hunter X Hunter ou Yu-Gi-Oh entre autres. On obtient sans aucun doute l’un des meilleurs animés de ces dernières années. Si Jojo se caractérisait par le passé comme étant une oeuvre OVNI vis à vis de son cousin Dragon Ball, référence en la matière. L’adaptation de David Production aura su joué avec ces codes si chère à l’auteur. Tellement qu’il n’existe que deux voies possibles après avoir vu ou lu Jojo soit tu le détestes, soit tu es fous de lui.
A l’heure actuelle, le manga Jojo’s Bizarre Adventure n’est toujours pas terminé. La série en est désormais à sa partie 8 qui devrait selon tout selon toute vraisemblance achever le travaille de Hirohiko Araki. L’anime vient lui de conclure la partie 5 du manga, Golden Wind, la partie 6 n’a quant à elle toujours pas été annoncé par David Production.
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