La question de la « folie », quand elle se rapporte aux femmes, reste sans véritable réponse. En attendant une réponse scientifique, 13 femmes, dont Tiffany Bouelle, lui donne une réponse artistique. À découvrir à l’Espace futur à Paris du 17 au 23 septembre.
La folie est désignée par un « trouble du comportement et/ou de l’esprit, considéré comme l’effet d’une maladie altérant les facultés mentales du sujet. ». C’est ainsi que le Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales (CNRL) définie le terme « folie ».
Si ce mot est, normalement, utilisé de façon générale, lorsqu’il concerne les femmes, les définitions et les compréhensions de ce mot son plus complexes. Il désigne autant de pathologies, de maladies invisibles, de névroses et de tristesses profondes, que d’immenses euphories, d’émotions extraverties, de manières d’être hors normes.
Un amas flou de possibilités sans réelles réponses claires. C’est ce terme flou que treize artistes, toutes féminines, ont décidés de s’approprier. Elles tentent de répondre à la question : « Qu’est-ce que la folie d’une femme ? » Pour y répondre, elles utiliseront leur art propre. Que ce soit la peinture, la porcelaine, la gravure ou la photographie lors de l’exposition Not so crazy girls.
Parmi les treize artistes présentes, on retrouve Julia Haumont, Clémence Barret, Marguerite Bornhauser, Elsa et Johanna, Marianne Ghorayeb, Kubra Khademi, Dominika Kováčiková, Anna Honéésan, Nazanin Pouyande, Camille Pueyo, Emma Riviera, Carlie Sherry et Tiffany Bouelle. Tiffany Bouelle sera la vedette de cette exposition.
La couleur bleue : la colorimétrie des violences conjugale
Tiffany Bouelle, artiste franco-japonaise, exposera deux œuvre qu’elle a réalisés cette année. La première, un tableau, intitulé « L’amour est bleu ». Le second est un projet vidéo de l’artiste nommé « Border line ».
L’élément commun à ces œuvres est la couleur bleu. Celle des traces « laissées par la haine sur l’esprit et le corps ». Les deux œuvres de Tiffany Bouelle évoque les relations toxiques au sein d’un couple et de la folie qu’elles entraînent. Des pensées et des sensations contradictoires, comme la peur et l’attirance.
Le fait que Tiffany Bouelle, pour l’exposition Not so crazy girls, utilise deux formats différents n’est pas étonnant. En effet, l’artiste franco-japonaise est pluridisciplinaire. Elle travaille aussi bien la peinture acrylique ou non, la vidéo ou la sculpture. Elle créée également des bols, des vases et des tapis.
Afin de vous rendre compte du travail de Tiffany Bouelle et des douze autres artistes sur le sujet complexe et intéressant de la « folie », l’exposition a lieu du 17 au 23 septembre 2020 à l’Espace Futur, à Paris.
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