Mené 3-1 vendredi dernier au Staples Center sans son lieutenant de taille, Anthony Davis, tout le monde s’attendait à voir un Lebron James arracher la victoire. C’est pourtant un constat amer pour les fans des Lakers et du joueur qui les attendent, James est éliminé pour la première fois de sa carrière en premier tour de play-off. Une nouvelle retentissante et une question se pose après 18 ans dans la ligue, est-ce le déclin de King James ?
Au sommet de son art depuis près de deux décennies ; que signifie réellement le déclin pour ce genre de joueur ? Après des saisons toujours plus extraordinaires les unes que les autres, après avoir mené des joueurs de bancs en finale NBA et remporté 4 titres de champions NBA dans trois franchises différentes, que signifie le déclin. Lebron James a réussi à nous faire douter du fait qu’il n’étais pas un humain comme nous, pourtant le constat est simple, il vieillit comme tout le monde. Le joueur vient de souffler sa 36ème bougies et malgré des millions de dollars dépensés dans sa nutrition et son bien-être, un jour ça ne suffit plus. Blessé cette saison à la cheville, c’est la première fois de toute sa carrière que le joueur est éloigné plus d’un jour des parquet NBA, en effet c’est un cyborg.
Une élimination peu significative ?
Mais reparlons de son élimination qui a lancer cette vague de questionnement autour de la condition physique de Lebron James sur la continuité de sa domination. Il repart de son premier tour avec 23p, 7,8 rebonds et 8 passes, tout cela en étant obligé de joué 37minutes de moyenne. Que demander de plus à l’un des joueurs les plus vieux de la ligue ?
Lebron James a réussi a normaliser l’extraordinaire. Avoir la capacité d’être aussi dominant à son âge et terrifier autant les défenses adverses, à ce niveau là c’est de la sorcellerie. Cette défaite ne représente pas le déclin de Lebron James mais la redescente sur terre des fans NBA qui sont restés trop longtemps la tête dans les étoiles. Il est désormais père de trois enfants, détient son école dans l’Ohio, finance de nombreux projet pour les enfants et doit jouer une soixantaine de match par an. Alors profitons encore quelques années du King avant de se rendre qu’on en demandait un peu trop…
