Le projet Yakar : Tout commence lorsque Jonathan Szwarc entreprend une mission humanitaire au Sénégal en 2015. C’est dans la commune de Thiaroye située dans la périphérie de Dakar qu’il entreprend son projet, au sein de l’école Avenir et Développement de l’Enfant (ADE) . Il y rencontre 500 enfants tous passionnés par le football. A travers ce sport, c’est un langage universel qui se transmet. Un lien social entre tous les peuples.
Le football, plus qu’un sport, un état d’esprit qui lie les êtres
Ce ballon rond représente également un moyen d’émancipation pour les enfants de l’ADE. En effet, le football est d’abord un exutoire, mais aussi une façon de s’extirper de leur quotidien dans un cadre sain. Cela permet l’expression du corps, se canaliser à travers un sport est essentiel. Tout en partageant un moment de joie, de solidarité, d’innocence et d’insouciance. Jonathan nous l’affirme : « J’ai pu constater l’impact du foot sur les enfants à court terme. Quand ils jouent, ils oublient leurs difficultés du quotidien. Ça a également un impact vis-à-vis de leurs parents, car quand leurs enfants jouent, ils savent qu’ils ne font pas n’importe quoi »
Suite a cette mission humanitaire, il faudra attendre Cinq ans pour que le projet Yakar prenne place: « Il y a 18 mois, je me suis rendu chez Nike, je leur ai dit que je voulais faire un maillot spécialement destiné aux 500 enfants de cette école ». Alors, le projet Yakar prend forme depuis Paris. La rentrée scolaire a était décalée pour les enfants . En effet, ils ont été privés d’école depuis huit mois pour cause de pandémie. Donc, en novembre 2020, Jonathan c’est rendu une fois de plus au Sénégal. Le but étant de distribuer les maillots en collaboration avec Nike, pour le plus grand bonheur des enfants. Il fut accompagné de Tom Weber et Nelson Coulhon à la photo et à la vidéo afin de documenter le projet.,
Un maillot au design recherché
Avec l’aide de l’agence de design graphique Midi:Quinze, l’esthétique du maillot contient plusieurs clins d’oeil. En effet, l’incorporation de messages cachés sont présents: « Il y avait pour nous un double challenge: faire un maillot pour les enfants, qui a du sens, mais également un maillot lifestyle, une pièce de mode pouvant être portée dans la ville ».
Le maillot Yakar Project x Nike se compose d’un fond blanc. Ajouté à celui-ci quelques éléments aux couleurs des « Lions de la Teranga ». On notera le présence de touches de vert sur le swoosh en forme de flamme. Mais aussi sur le logo de l’école placé sur le cœur en clin d’œil au maillot de l’équipe nationale. Le drapeau du Sénégal est minutieusement brodé sur la manche droite. Enfin, le mantra “Tout est possible” s’inscrit au verso du t-shirt en guise de message de soutien et d’espoir.
Le début d’un beau projet
Un documentaire de vingt minutes accompagne le projet. On peut apercevoir la manière dont les enfants ont fait du football un élément essentiel à leur quotidien. De plus, le film appuie l’utilité que peut avoir la création dans l’humanitaire: « Il faut que l’on fasse l’effort créatif de montrer que l’humanitaire peut être différent. Je me suis toujours dit que si j’arrivais à apporter un côté créatif et lifestyle/mode, cela toucherait les gens qui n’ont pas encore posé leurs yeux sur des projets humanitaires. »
Le projet baptisé « Yakar » signifie « espoir » en Wolof. L’objectif est d’inscrire le projet sur du long terme. Aller au delà de la distribution de maillots qui serait seulement la première étape: « J’ai envie de créer une brand humanitaire, que Yakar soit une marque identifiée et que tout ce qui se produit sur ce label puisse bénéficier aux enfants. Je suis allé chercher des maillots neufs, mais pourquoi pas faire de l’upcycling avec des maillots déjà usés ? Il y a plein de ponts à faire, allier créatif, humanitaire et écologie, ce serait super. »
Une philosophie inspirante
De plus, le beau projet Yakar et Nike collabore pour une édition limitée de 150 jerseys. L’intégralité des fonds seront reversés à l’école pour améliorer les installations sportives. En outre, le but est de construire dans les prochains mois un terrain de football adapté. La récolte de fond est ouverte.
« Je crois que chacun peut aider à son échelle. Ce qui est important, c’est de choisir une cause qui nous tient assez à cœur pour pouvoir s’y tenir, même face aux difficultés que l’on rencontre. On n’a pas besoin d’aller jusqu’au bout du monde pour apporter une aide, chacun doit faire avec ses moyens, à son échelle et se poser la question: quel est mon combat ? »
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